Douze mois plus tard…
C’est comme un petit carton au cinéma “Un an plus tard…” Parce qu’au bout d’un certain temps, il est bon de dresser un petit bilan. Et au bout de douze mois, que retenir de cette expérience en vape shop ?
Eh bien, que c’est un beau métier. C’est un métier parfois ludique, quand on parle vape et qu’on fait découvrir un liquide ou un matériel à un passionné, mais c’est surtout un métier utile, lorsqu’un fumeur qui a passé des années à essayer de se sevrer vient vous acheter ses liquides pour la semaine avec le sourire et un air bien plus détendu.
C’est un métier exigeant, à deux niveaux. Toujours se tenir au courant de l’actualité, pour pouvoir répondre aux questions angoissées des clients affolés par un article du canard local reprenant une dépêche d’agence de presse au sujet d’une étude biaisée qu’il n’a pas lue.
Et toujours garder en tête que l’objectif de tout ça, c’est l’arrêt du tabac. C’est tellement facile, lorsqu’on est passionné soi-même, de l’oublier et d’orienter le client vers un matériel plaisant mais inadapté.
Au revoir et adieu…
C’est donc le sixième et dernier article de la série, déjà, et je m’étais dit en l’entamant qu’il arriverait bien une anecdote sympathique à raconter pour finir en beauté. Mais il n’y en a pas eu une, il y en a eu plein, et aujourd’hui, il est trop difficile de choisir laquelle est ma préférée.
De bons moments, des plus tristes aussi, comme cette dame venue dernièrement, en stade terminal d’un cancer, acheter une vape pour grappiller quelques semaines de vie de plus auprès de ses petits-enfants. Des moments amusants, comme cette sœur antivape venue accompagner son frère… Et tous les deux sont finalement repartis avec un kit. Elle n’a pas touché une clope depuis.
Il est donc temps de clore cette année et cette série et… puis non je vais continuer. À durée indéterminée, comme on dit, une fois par mois peut être. Les satisfactions que vous apporte ce métier valent bien le sacrifice de quelques heures de rédaction.